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SEMUR-EN-AUXOIS

les 29 - 30 - 31 août 2014

Tout, en Côte-d’Or, n’est pas que flamboyants vignobles incendiant les coteaux à l’automne. La preuve, l’Auxois, au nord-est de ce département si bien nommé, vit à l’ombre d’autres châteaux, d’autres paysages, d’autres souvenirs. C’est là un patchwork de prairies ourlées de haies vives où des bœufs blancs (charolais) « font du poids ». C’est un entrelacs de rivières (l’Ozerain, le Serein, l’Armançon, voire le canal de Bourgogne) qui tracent dans les argiles et les marnes des chemins d’eaux vives battues par les truites. Ce sont des éperons rocheux sur lesquels sont juchés des villages corsetés de murailles et verrouillés de tours rondes.

Et cela sent la France, cette France un brin gauloise qui n’en finit pas de nous conter des histoires.
Comme celle d’Alésia commentée par César ou celle, plus tard, d’une célèbre marquise, « demoiselle de Bourgogne ». Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné, qui au cours de voyages en Provence ou de saisons à Vichy, aimait s’arrêter en ses terres.

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